De quartiers d’affaires presqu’exclusivement réservés aux activités commerciales et professionnelles, les centres-villes canadiens se transforment de plus en plus en lieux de vie. On y trouve cependant peu d’écoles primaires, pourtant essentielles à un développement urbain inclusif. Et pour cause : le modèle traditionnel de l’édifice scolaire à function unique, de faible hauteur et équipé d’une vaste cour de récréation au niveau du sol, s’inscrit en contradiction avec un environnement à forte densité et à valeur élevée.
Destiné à un large public, En centre-ville : une architecture scolaire à hauteur d’enfant présente des exemples d’architecture scolaire illustrant l’émergence d’idées novatrices au XXe et au XXIe siècles en Europe et en Amérique du Nord ainsi que l’analyse d’un concours d’idées tenu au Québec en 2019 dans le cadre du projet L’architecture scolaire en centre-ville comme espace de recherche-création dirigé par trois professeurs de l’École d’architecture de l’Université de Montréal, Anne Cormier, Jean-Pierre Chupin et Georges Adamczyk, assistés de la doctorante Alexandra Paré. L’ouvrage offre un éventail de pistes de réflexion quant à ce que pourrait être l’architecture des écoles en centre-ville, à hauteur d’enfant.
